Le commerce à Bruxelles : réconcilier l’urbain avec un secteur en reconfiguration
Note de synthèse BSI
La Région de Bruxelles-Capitale comptait en 2017 20 700 points de vente de biens et de services, par lesquels transitent 87 % des dépenses effectuées par les Bruxellois. Ce commerce de détail offre environ 9 % de l’emploi régional. Cette note de synthèse fait le point des connaissances sur la distribution à Bruxelles, un secteur économique indispensable, mais complexe à appréhender du fait de sa diversité et traversé par de profondes évolutions de la consommation, de l’environnement urbain et de l’organisation interne du métier. Après avoir esquissé le cadre de l’analyse en définissant le commerce au travers de ses fonctions, de ses formes et de ses acteurs, les auteurs dressent plusieurs constats associés à des dynamiques majeures du secteur (transformation de l’offre, de la demande et évolution de la régulation publique, notamment). La troisième partie de la note répond à ces constats par l’identification d’enjeux clairs dont la prise en compte par le secteur, soutenu par les autorités publiques, pourrait réconcilier le commerce et l’espace urbain.
Note de l’auteur
La note de synthèse sur le commerce bruxellois a été rédigée en février 2020. Si les effets du confinement associé au Covid-19 ont été suivis attentivement par les auteurs durant le processus éditorial, ils ne disposaient toutefois pas, à l’heure de la parution, de données permettant d’évaluer les conséquences effectives des mesures de fermeture appliquées sur les commerces de biens et les services à caractère commercial. Une réévaluation post-crise de l’état du secteur, et en particulier des indépendants, aura évidemment toute sa pertinence, mais les constats structurels rassemblés ici contribueront, nous l’espérons, à mettre en place des politiques de relance pertinentes et bien ciblées.