Le système de mobilité est l’un des éléments les plus influents du tissu urbain, dans lequel la pertinence de la dimension de genre est extrêmement élevée. Des études montrent que, dans les villes européennes, plus d’hommes que de femmes utilisent la voiture et le vélo, tandis que la marche et les transports publics sont dominés par les femmes. Les questions de la sécurité et de la peur du harcèlement sexuel peuvent restreindre la mobilité des femmes, des filles et d’autres groupes. Les conditions de mobilité de groupes vulnérables nécessitent donc une attention particulière.
La crise climatique et la nécessité de s’adapter au changement climatique font de l’organisation de la mobilité l’un des plus importants enjeux. La réduction de l’utilisation des voitures et l’organisation des parkings sont notamment des conditions préalables essentielles à la transition sociale durable et respectueuse du climat de nos villes.
Les exemples viennois montrent comment améliorer la qualité du séjour et le microclimat dans nos rues. Le quartier pilote d’intégration de la dimension genrée de Mariahilf démontre le potentiel de petites mesures conséquentes pour améliorer la qualité pour les piétons en ce qui concerne les questions de confort et de sécurité. L’acceptation d’une transition de nos habitudes de mobilité dépend également de la situation du stationnement et des offres de mobilité dans les nouvelles structures de logements et de bureaux.