Avant la Première Guerre mondiale, les expériences de logement social ont été limitées, la préférence des gouvernements catholiques allant à l’accès à la propriété, si possible en milieu semi-rural. La participation des socialistes au gouvernement après la Première Guerre mondiale a entraîné un essor massif des cités-jardins autour de Bruxelles, mais, bien qu’il ait laissé des traces urbanistiques remarquables, ce mouvement a été de courte durée.
Les cités du Logis et de Floréal sont des archétypes de cette époque, même s’il ne s’agissait en fait pas réellement alors de logement social au sens actuel. Celui-ci a connu une nouvelle phase d’essor après la Seconde Guerre mondiale, mais celle-ci s’est arrêtée avec la fin du fordisme.
Aujourd’hui, si des moyens sont affectés à la rénovation du stock de logements sociaux existants, il y a fort peu de constructions neuves, alors que les listes d’attente s’allongent désespérément.
Y a-t-il des motivations politiques derrière cette situation ?
Date
25 jan 24
Heure
de 17:00 à 19:00
Tarif
Lieu
Académie Royale